Honnêtement, je suis assez surpris par ce que vous avez réussi à produire par ce contenu vidéo-ludique. On sent une véritable attention sur la recherche du scénario et la richesse des dialogues. Ce qui parait au début comme une simple introspection se métamorphose peu à peu en véritable allégorie de la société ultra-hiérarchique de l'humanité, critiquant à la fois son système autoritaire et la décérébration du peuple au profit des puissants de ce monde. Je ne suis pas resté indifférent devant l'utilisation pertinente des fleurs pour démontrer par l'impact inconscient que nous avons sur l'environnement, fait qui est appuyé par l'action d'écraser un chien en pensant au départ uniquement satisfaire nos envies égoïstes à tout pris. J'ai aussi apprécié la référence évidente du design du personnage de Bicrave Marave à la fameuse mascotte de l'entreprise française Michelin, étendard du monde industriel polluant. Le style graphique épuré reste très efficace, et j'ai bien noté les références aux artistes emblématiques, notamment Gerrit Rietveld ou encore Ecaterina Vorona, maîtres de leurs domaines respectifs. L'image qui restera pour moi l'apogée de l’œuvre restera ce dernier plan, subtile référence à l’œuvre du mangaka Hirohiko Araki, symbolisant l'espoir d'un monde meilleur : l'humanité se révoltant contre un personnage de fiction bien connu, qui se veut bien évidemment symbole du capitalisme et de l'hyperconsomation comme seul intérêt des personnes composant notre société d'aujourd'hui. Pour résumé : une maîtrise parfaite du support utilisé, des habiles références toutes plus pertinentes les une que les autres, le tout surplombé d'une sensibilité rare. J'ai pleuré.
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Honnêtement, je suis assez surpris par ce que vous avez réussi à produire par ce contenu vidéo-ludique. On sent une véritable attention sur la recherche du scénario et la richesse des dialogues.
Ce qui parait au début comme une simple introspection se métamorphose peu à peu en véritable allégorie de la société ultra-hiérarchique de l'humanité, critiquant à la fois son système autoritaire et la décérébration du peuple au profit des puissants de ce monde.
Je ne suis pas resté indifférent devant l'utilisation pertinente des fleurs pour démontrer par l'impact inconscient que nous avons sur l'environnement, fait qui est appuyé par l'action d'écraser un chien en pensant au départ uniquement satisfaire nos envies égoïstes à tout pris. J'ai aussi apprécié la référence évidente du design du personnage de Bicrave Marave à la fameuse mascotte de l'entreprise française Michelin, étendard du monde industriel polluant.
Le style graphique épuré reste très efficace, et j'ai bien noté les références aux artistes emblématiques, notamment Gerrit Rietveld ou encore Ecaterina Vorona, maîtres de leurs domaines respectifs.
L'image qui restera pour moi l'apogée de l’œuvre restera ce dernier plan, subtile référence à l’œuvre du mangaka Hirohiko Araki, symbolisant l'espoir d'un monde meilleur : l'humanité se révoltant contre un personnage de fiction bien connu, qui se veut bien évidemment symbole du capitalisme et de l'hyperconsomation comme seul intérêt des personnes composant notre société d'aujourd'hui.
Pour résumé : une maîtrise parfaite du support utilisé, des habiles références toutes plus pertinentes les une que les autres, le tout surplombé d'une sensibilité rare.
J'ai pleuré.
Gerrit Rietveld je le marave